Une ville durable c’est possible !

Face aux annonces négatives, aux réalités de certaines pénuries, de l’inflation et de l’augmentation des coûts des produits énergétiques, que peut faire une commune ?

Le Conseil municipal de Pibrac du 11 octobre en donne deux exemples.

Développer le train comme alternative au tout voiture

Depuis le début de ce mandat, les élus ont pris différentes initiatives pour améliorer l’offre de transport en commun sur la commune.

Le trajet du bus 32 a été modifié pour permettre à tous et en particulier aux travailleurs et aux jeunes générations de prendre les transports en commun pour leurs déplacements du quotidien : le 32 passe désormais par l’Escalette, le lycée et l’avenue de Toulouse.

Avec les maires des communes riveraines, nos élus ont demandé qu’un bus express relie Brax Léguevin et Pibrac directement à la gare de Colomiers, par une voie dédiée le long de la rocade, pour favoriser l’accès au métro via les transports en commun.

Aujourd’hui, par un vœu voté à l’unanimité, les élus de Pibrac « interpellent les autorités organisatrices des transports pour accélérer le déploiement rapide et efficace des transports en commun et en particulier du train ».

Pourquoi ?

Parce qu’il y a urgence à décongestionner Pibrac, à permettre à ses habitants d’utiliser à toute heure du jour et aussi en soirée le train.

Parce qu’il n’est plus admissible que les institutions en charge des transports restent inactives dans leur pré carré, au mépris des besoins des habitants.

Parce qu’il n’est plus supportable qu’à Pibrac, qui fait partie de la Métropole, il faille payer 3,20 € l’aller simple pour se rendre aux Arènes quand à Colomiers, un ticket de métro à 1,80 € suffit : il faut enfin établir l’égalité de traitement des habitants au sein de la métropole par la mise en place de la tarification unique. L’usage du train est une réponse écologique, économique à nos besoins de déplacement.

Parce qu’il est insoutenable d’attendre que SNCF veuille bien mettre en œuvre le déploiement d’un train au quart d’heure entre Toulouse et L’Isle Jourdain, avant l’arrivée du métro à Colomiers.

Enfin, au-delà du seul intérêt de Pibrac, l’intérêt général est que la population métropolitaine puisse bénéficier d’un réseau de RER et, pour cela, il est nécessaire que cette réflexion soit inscrite par l’Etat dans les documents contractuels avec la Région.

Eclairage public : la plage horaire d’extinction étendue

Actuellement, dans plusieurs secteurs de Pibrac, l’éclairage public est éteint entre 1h et 5h30 toutes les nuits. Cette situation n’a pas entraîné d’insécurité durant les périodes d’extinction.

Le Conseil municipal vient de voter l’extension de cette extinction sur une plage horaire de 23h à 6h du matin.

Cette décision contribue à la protection des espèces animales nocturnes et participe à la sobriété énergétique. Elle permettra à la commune de faire baisser ses dépenses énergétiques et de préserver le matériel d’éclairage.

Dans les zones déjà concernées précédemment, la décision prendra effet rapidement.

La commune a demandé au Syndicat Départemental d’Energie de Haute-Garonne (SDEHG) d’étudier la mise en œuvre de l’extinction sur toutes les zones de lotissement de la commune.

S’agissant du parking du pôle multimodal de la gare, la rénovation de l’éclairage public passe par l’équipement des lanternes en dispositifs individuels réducteurs de puissance, qui permettront de baisser la puissance de 50% de 22h à 1h et 70% de 1h à 5h30.